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Pétition droit de toucher

Un camarade internaute m'a trouvé toute une discussion (justement de la même époque que mes expérience à l'école) au sujet des attouchements entre enfants et éducateurs sur fr.education.divers à laquelle je ne peux rester insensible.

Lire cette discussion sur http://groups.google.fr/group/fr.education.divers/
pétition : droit de toucher ça commence avec le message de SUD Education Gard le 21 mars 2001, 12:32 tout en haut, tous les messages ne sont pas forcément développés.
Si le lien est mort, j'ai tout copié, demande-moi : contact

"JE SUIS ENSEIGNANT, EDUCATEUR, ANIMATEUR : JE TOUCHE DES ENFANTS, ET DES ENFANTS ME TOUCHENT"

Le pire, c'est que je n'en ai aucune honte. J'ai touché des enfants et je les touche encore. J'ai passé ma main dans leurs cheveux ou le long de leur dos quand ils ont réussi quelque chose de difficile pour eux. Je le fais toujours.

J'ai pris leur bras, et je le fais toujours, et je pose ma main sur leur épaule pour les faire asseoir, parce qu'ils s'éparpillent en déplacements inutiles. Ma main d'adulte peut se faire lourde ou légère, sur leur épaule d'enfant, pour qu'ils se stabilisent ... J'ai pris la main de certains d'entre eux pour les aider à écrire sur la ligne. J'en ai pris sous le menton, pour me regarder dans les yeux, certaines fois... J'en ai pris d'autres par l'épaule, et je les ai serrés contre moi, contre mon corps d'adulte, parce que leur chien (ou leur grand-père) était mort.

J'en ai maîtrisé d'autres physiquement, pieds et mains immobilisés contre moi, parce qu'ils avaient pété les plombs. J'en ai empêché d'autres de se faire du mal à eux-mêmes.
J'en ai pris dans mes bras, ses bras à lui autour de mon cou et mon bras à moi autour de ses fesses, pour monter dans le bus, s'installer dans un canoé ou faire de l'escalade, parce que dans la vie courante, il circulait en classe en fauteuil roulant.

J'en ai pris des dizaines, par les mains, par le cou, par la taille, ou pelotonnés dans mes bras, au cours des multiples séances de piscine où j'étais le médiateur entre le connu et l'inconnu de l'eau.

Oui, je touche les enfants, et pour certains, sans doute plus que leurs parents. Je touche les enfants car je suis aussi infirmier, pour une écorchure, une dent qui tremble ou un mal de ventre.

J'avoue que je touche les enfants, Monsieur le Juge. Quand ils
vont bien, quand ils vont mal, quand ils sont malades.
Mais je dois dire aussi que les enfants me touchent !!
- pendant les sorties, quand les plus petits ne quittent pas ma main
- en classe, quand ils m'agrippent pour que je m'occupe d'eux
- à chaque moment de la journée, en classe ou à la récré, pour me prouver qu'ils existent.
" Les enfants me touchent, Monsieur le Juge


Mais oui c'est évident, les enfant nous touchent, comme il nous parlent, comme ils nous voient, comme il nous écoutent, comme ils sentent notre odeur corporel ; et tout cela est la nature de l'homme, et refuser cette nature c'est la névrose des personnes traumatisées dans leur enfance par des adultes abrutis dégénérés qui ne les ont jamais touchés.
Voyons en quelques cas typiques.


Alain disait :
Il y donc les bons toucheurs et les mauvais toucheurs. Et ce qui est formidable c'est que les bons toucheurs couvrent systématiquement les mauvais toucheurs, qu'ils soient curés ou enseignants. Belle solidarité.


Et ce qui est formidable, c'est que les gens qui ont peur du toucher couvrent systématiquement ce fléau social qu'est le fait que les enfants ne soient pas touché et qu'ils manquent de structure affective. Et les personnes névrosées qui sont incapables de toucher les enfants se couvrent entre eux et on en sort jamais de cette gangrène de puritanisme coincé


Christophe Delplanche réagissait à son tour :

SUD Education Gard :
- Bonjour, Soyons clairs : ce texte n'est en rien une défense de la pédophilie, ni de D. Cohn-Bendit ! Il cherche simplement à réhabiliter le "droit au contact", naturel, et dont certains se privent pour éviter toute ambiguïté.

ouiais ! Je déconseille vivement de réagir de la sorte.
Toucher les enfants, c'est terminé ! même si cela part d'un geste
affectif !..


Mais oui, je n'ai jamais été touché par mes parents alors c'est insupportable de voir des enfants touchés par des adultes, il me prennent mon jouet que je n'ai jamais eu.


...Hier, des parents sont venus faire un foin extraordinaire à l'école car un enfant avait donné une baffe à un autre et l'instituteur avait trouvé la punition infligée par l'enfant à l'autre justifiée. Il a dit : Tu as bien fait et a donné une bise sur la petite main qui avait donné la baffe en signe d'approbation !
Inutile de vous décrire la réaction des parents le lendemain !
C'est quoi cet instituteur qui donne des bisous sur les mains des enfants et qui donne raison à la violence. C'est quoi cette stagiaire qui tire les cheveux des enfants !
Le papa avait pris congé de son travail pour venir mettre les choses au point à l'école !..


Ah oui, et quelles choses le père a-t-il mis au point : qu'il a produit un fils agressif ? Est-ce qu'il s'est remis en question et mis au point que c'est lui qui a traumatisé son fils, et peut-être parce qu'il ne le touche pas par exemple ; la façon de communiquer des humains pas touchés c'est souvent l'agressivité, une façon de toucher pour faire du mal et non pour faire du bien ; je vois de quel genre de père ça doit être.


...Si vous voulez finir très tôt votre carrière dans l'enseignement, suivez les conseils du message précédent ! Je suis désolé, mais à la simple lecture de votre message, de la manière dont il est tourné, on sent un certain PLAISIR... de votre part à "toucher" les enfants. C'est malsain...


Mais oui, quand dans une institution malade, quelqu'un veut apporter de la santé, il devient gênant, il nous dérange dans notre sclérose psychologique, et si on sens un "certain PLAISIR...malsain" c'est qu'on en a soit même


...Et puis qu'avez-vous à gagner à agir de la sorte ! Gagner l'amitié de certains enfants et susciter la jalousie chez les autres..


Mais quand on est un être humain honnête et sincère, on gagne l'amitié de tous les enfant ; c'est déjà une pensé malade de dire que quand on gagne d'un côté, on suscite la jalousie de l'autre ; quand on est un être humain en bonne santé psychologique, on est capable d'apporter de la chaleur humaine à tous les enfants individuellement ; ce crétin de Christophe s'il a plusieurs enfants n'aura pas eu la finesse d'apporter à chacun d'eux un amour et une attention qui leur est propre, sans créer de jalousie, certainement pas un exemple de père équilibré psychiquement


...Jeter la suspicion sur vous avec un regard soupçonneux de vos collègues....


Mais qu'est-ce qu'on en a à faire du regard des autres, s'ils sont suspicieux, c'est qu'ils sont incapables d'en faire autant, chacun ses limites, doit-on toujours s'aligner sur les plus médiocres ?


...Vraiment ! ce message m'inquiète ! Je le trouve scandaleux !


Ce qui est scandaleux, c'est les adultes qui ne touchent pas les enfants, qui reproduisent ce qu'ils ont vécu eux-même dans leur enfance.


- Ma main d'adulte peut se faire lourde ou légère
"lourde" ou légère ! il veut dire quoi. Vous pouvez traduire !


Mais pourquoi perdre de l'énergie à traduire une qualité humaine à un barbare psychologique qui n'a aucune finesse d'esprit ? Est-ce qu'on a jamais réussi à apprendre à un âne à parler anglais ?


...Le texte est tellement à double sens qu'il ne convient pas ! Je préfère la chanson : prendre un enfant par la main ! Voilà un texte qui est plus sain.


Et tellement plus cucul la praline ; le chanteur a trouvé le crénau commercial : vendre des niaiseries à des imbéciles. Prendre un enfant par la main c'est aseptisé comme relation, un enfant a besoin de beaucoup plus que ça pour son équilibre psychique, il a besoin d'un vrai contact avec ses parents, nu, peau contre peau, il a besoin de sentir les odeurs corporelles féminines naturelles de sa mère et les odeurs corporelles masculines naturelles de sont père, et pas des odeurs de déodorant ou de parfum cosmétiques chimiques qui polluent la planète


mon bras à moi autour de ses fesses, Si ce n'est pas de la provocation alors d'employer le mot "fesses" il y avait moyen de tourner la chose un peu mieux, non !


Et le mot oreille aussi c'est très sale, et doigt, quelle horreur, poil, c'est encore pire, et la réponse de Lomer est géniale :


Le mot "fesses" est-il tabou en Belgique depuis l'affaire Dutroux ?
Quand vous prenez un gamin dans vos bras pour l'installer dans un canoé car tel était un des exemples donnés - mais apparemment ça ne doit jamais vous arriver - vous faites comment ? Vous le prenez par la peau du cou ? Et quand vous êtes sous un gamin en escalade et que vous voulez l'aider à franchir un passage délicat, vous faites comment ? Sans doute comme je l'ai déjà fait : vous lui mettez la main au cul pour l'aider à monter... Vous croyez vraiment que je doive me faire soigner ? clin d'oeil

Et Christophe d'ajouter :
Alors, que chaque signataire ajoute son adresse et son n° de tél sur la pétition seulement !
Tiens, bizarre ce sont des ex enseignants ... ils ne risquent rien à parler de la sorte ?
Qu'en pensent ceux qui sont toujours en activité..


Ceux qui sont en activité sont des couards, ils chient dans leur froc, ils sont soumis à une institution malade et n'osent pas la dénoncer, il préfèrent ménager leur confort social que travailler à la santé psychologique des enfants, ce sont des traitres, et avec vous M. Christophe, ils mourrons tous d'un cancer à l'anus par ce que le mot "fesse" est resté accroché dans leur têtes folles comme des poux.

Et Jacky T. ajoute avec beaucoup d'humour :


La pétition qui nous est proposée est effectivement scandaleuse. Il y a longtemps que je refuse systématiquement de tenir le zizi d'un gamin qui n'a pas l'habitude de faire pipi debout. Tant pis s'il se pisse dessus. De même que je refuse de changer et de laver un gamin qui a fait caca dans sa culotte, même par gant interposé, scandale... je toucherais ses fesses...
pardon... son cul...heu...que doit-on dire ? le petit trou par où on fait caca, c'est plus mieux politiquement correct ?
Et puis, s'il ne savent pas se torcher, qu'ils se dém....... tout seul ! Et le pire dans tout ça, c'est que, si je le faisais, j'y prendrais même pas du plaisir... il se trouve simplement que c'est mon boulot et que je suis même payé pour ça !
Une fois j'ai même eu un gamin qui s'est coincé le zizi dans la fermeture éclair de sa braguette, bien sur, je l'ai laissé hurler de douleur.


Mort de rire
Et d'ailleurs on peut toucher les enfants de bien d'autres manières et qui leur font bien plus grands maux , en les dévalorisants, en leur transmettant les traumatismes psychologique qu'on a pas guérit soi-même... etc et tout cela dans l'impunité totale.


...De plus, l'interprétation qu'en feront les parents sera propice encore plus à une réaction négative (réaction sur base des dires imprécis d'un enfant). Même si c'était en effet pour "torcher" un enfant.
On vous dira simplement : pourquoi n'avoir pas demandé à une collègue institutrice... dans le cas d'une petite fille si on est un instituteur, par exemple.


Oui bien sûr et si elle est lesbienne elle en aura d'autant plus de plaisir. Ca me fait trop rire cette culture dégénérée qui sépare les femmes des hommes, à l'école, aux toilettes, dans les vestiaires des piscines, une promiscuité officielle et obligatoire bien propice à favoriser la réalisation des fantasmes homosexuels ; j'ai eu le témoignage d'un amis de culture judaïque qui avouait que le fait d'être entre garçons à la Yeshiva (école où l'on étudie les textes sacrés juifs, comme le catéchisme chrétien) avait bien travaillé au développement de ses désirs sexuels pour les hommes. Mais la encore, la mauvaise foi d'une culture qui produit des homosexuels et les réprime ensuite fait loi.


...De toute manière, la prudence serait de ne pas faire la toilette d'un enfant seul, mais sous les yeux d'un collègue voire d'une puéricultrice. Ainsi, on saurait au moins rectifier le tir en cas d'une mauvaise interprétation d'un geste.


Oui c'est ça, allé faire une thérapie pour arrêter de voir la perversion là où il y a seulement de l'humanité ; mais c'est vrai que les gens qui baisent ensemble c'est tellement sale, si on pouvait trouver un autre moyen pour faire des enfants, sans plaisir voire avec de la douleur, tout irait beaucoup mieux dans le monde.


Fanette répond à cette remarque :
- on sent un certain PLAISIR... de votre part à "toucher" les enfants. C'est malsain

Quand j'arrive à l'école et qu'une gamine ou un gamin me saute dans les bras en réclamant un bisou, je le lui donne. Et alors ? Pourquoi les en priver quand je sais qu'ils en manquent ? J'ajoute que je prends aussi leur main pour les aider à écrire quand ils me le demandent, que j'en ai pris sur mes genoux pour leur raconter des histoires, que j'en ai porté dans mes bras, que je leur donne la main quand ils la glissent dans la mienne, que je passe ma main dans leurs cheveux pour les encourager, que je leur serre la main en leur disant « bravo ! » quand ils ont dépassé une difficulté... Et c'est pas occasionnel.
Le comble de l'horreur, c'est que ça me fait plaisir de les voir heureux.


Quelle horreur ! avoir du plaisir à voir des enfants heureux, mais c'est impensable ! Vite allons faire une cure des images morbides de guerre de la télévision puante, nous voulons voir des enfants qui souffrent, mutilés c'est encore plus jouissif, des enfants que les parents ne touchent jamais s'il ne les ont pas déjà abandonné ou vendu. Et ça on ne le dénonce pas hein ! Qui est-ce qui gagne de l'argent avec ce commerce ?

Et Jacques en ajoute une couche


Moi aussi, j'ai pas arrêter aujourd'hui. J'ai emmené ma classe à la Villette pour pique-niquer et aller à la Cité des enfants ensuite. Bien sûr, on a joué sur les aires de jeux et il m'a bien fallu pousser quelques fesses (derrières, popotins ?...), attraper des bras, des ventres... pour permettre à certains enfants de se hisser sur les jeux. Même que l'un d'entre eux, dans un français approximatif m'a demandé "Maître, maître. Grimpe-moi, grimpe-moi". Je ne sais pas ce qu'aurait compris notre ami Delplanche, mais moi j'ai bien compris qu'il me demandait de "l'aider à grimper" et que je te l'attrape et que je lui pousse le cul (euh, pardon, les fesses, euh, enfin, les trucs derrière pour s'asseoir...).
Quand ils ont jouer à chat, ils se sont accrocher à mon KWay pour faire "maison" (m'ont-ils toucher ? Mon dieu quel effroi). J'ai jouer à chat d'ailleurs, même qu'on crie "touche" quand on en touche un, et que ça fait rigoler.
A bout de souffle, certains sont venus au contact de l'adulte, pour se reposer, se rassurer... ou demander « quand est-ce qu'on mange? ». Certains mêmes sont venus contre nous pour nous dire, nous faire comprendre, qu'ils étaient contents de la journée. Un instant de complicité, et pleins de petits bonheurs dans la journée... on en profite, c'est délicieux.
En fin d'après-midi, hop, on fait le rang pour marcher sur le trottoir (Paris, c'est plein de voitures), et voilà que je touche quelques têtes, quelques épaules, légèrement, lourdement pour refaire un rang que la journée, la fatigue, et la joie a largement clairsemé. Je sens bien que, sur le retour, il faudra encore que j'en touche pour en faire revenir certains sur le trottoir, les aider à traverser quand la voiture se fait pressante sur la chaussée, ou quand les pieds se feront lourds. Mes élèves sont en CP... encore petits et déjà à l'école des grands.

Et Jacques disait à Christophe :
- Vos craintes vous rendent délicat. Douteriez-vous de vous même ?

qui répondait :
« Non, mais d'une mauvaise interprétation possible d'un geste posé sur un enfant et donc, je préfère éviter tout contact au possible.
En plus, je trouve que cela peut faire baisser notre autorité d'être trop proche de nos élèves. Mais c'est un autre problème. »


Et voilà encore le trouillard qui chie dans son froc, qui a peur du regard des autres, et qui pour servir ses intérêts préfère faire du tord aux enfants ; pas très engagé ni professionnel comme attitude.
Et puis les enfants en ont marre des adultes autoritaires, c'est toxique pour eux, ça n'est pas ça dont ils ont besoin, ça n'est pas un autre problème, c'est complètement lié.


Christophe le couard disait :
Les mentalités chez les enfants ont changé, je vous assure.
Dernièrement une enfant faisait le pitre. Je me suis approché d'elle et j'ai pincé délicatement sa joue. Sans intention de faire mal, pour lui faire une remarque...


Mais c'est du pas possible, c'est pas comme ça qu'on s'adresse à un enfant quand on veut lui parler et/ou attirer son attention ; poser sa main sur son épaule sans appuyer est beaucoup plus humain et de surcroît je penses que c'est le minimum qu'on puisse faire quand on parle à un enfant, sinon s'accroupir pour que les visages soient à la même hauteur et qu'il n'y ait pas de relation de supériorité


...Un autre enfant m'a immédiatement dit !: "Vous la connaissez ? Elle est de votre famille ?"
rép : Non
Alors, pourquoi vous lui faites cela ?
Je dois dire que j'ai été bien surpris de la réaction de ce garçon ?
était-ce de la provocation (3° année primaire), de la jalousie ?..


Mais non, il est simplement conscient qu'un geste comme ça vient d'un adulte malade inquisiteur et qui se sent supérieur.


...Il faut dire aussi qu'une cassette vidéo a été montrée aux enfants de toutes les écoles en Belgique (distribuée par la Communauté française) juste après l'affaire Dutroux pour les sensibiliser à un truc du genre :
Mon corps.. c'est mon corps ! des livres sur le sujet distribués à grande échelle gratuitement ont été abordés dès la maternelle !
Bref, autant être prévenu, les mentalités chez les enfants ont changé: (moi.. c'est moi !)...


C'est super ça d'introjecter le culte de la personnalité dès la maternelle, ce fléau social véhiculé par cet autre fléau social qu'est la publicité ; ça nous promet de belles futures générations d'adolescents déséquilibrés et pervertis.


...Bon, de toute manière, j'ai fait mes primaire dans une école libre. J'ai beaucoup aimé mes instituteurs et j'ai eu la chance d'avoir le même en 4° et 6° année primaire...
Jamais je n'ai reçu un bisou, jamais il ne m'a pris dans ses bras, ni moi, ni un autre... Jamais je n'ai senti la moindre préférence pour l'un, ni pour l'autre...


Moi non plus mes instituteurs ne m'ont jamais donné de bisous, celui du CM1 nous tirait les pattes des cheveux près de l'oreille, et celui du CM2 nous mettait la tête entre ses jambes, le cou coincé contre ses testicules, et il nous frappait les fesses avec une règle, quel bonheur.


...Et tout cela ne m'a pas empêché de l'aimer et de le respecter... et de bien travailler.
Alors, je ne vois pas où est le problème... Les mamours, c'est le rôle des parents. Les enseignants... enseignent...


Quand leurs parents leur font des mamours, et voire même quand il ont des parents, car encore une fois la vraie question à se poser est comment sont traités par leurs propres parents les enfants qui sont abusés par des pédophiles ?
Quand un enfant manque d'affection, il va en chercher ailleurs, il s'il tombe sur un adulte malveillant il est vulnérable, la faute c'est les parents irresponsables qui ne s'occupent pas de leurs enfants


...Dans notre école aujourd'hui,nous recevons de nombreux stagiaires du nursing (des jeunes filles principalement) et les enfants sont toujours là près d'elles à faire des mamours, ils se battent pour manger à midi à la table de la stagiaire...
A un certain moment, on doit bien crier STOP ! laissez mademoiselle...


Ah oui, et au nom de quelle règles ou vieilles traditions obsolètes et éculées ?


...Bon, les stagiaires se laissent faire.. souvent c'est pour qu'on note qu'il y a un bon contact avec les enfants.
Le problème, c'est que si l'on commence à faire le petit bisou... il faut le faire pour tout le monde et cela c'est assez lourd...


Oui c'est vrai, les enfants c'est lourdingue, si on pouvait les faire devenir adulte plus vite ça serait tellement plus simple et on ferait une économie de bisous, surtout quand on ne sait pas en faire


...Moi, je n'y trouve pas mon compte. Je ne recherche pas l'amitié des enfants. Je fais mon travail et c'est tout. Sans grande motivation en plus. Correctement, je pense, sans plus.


Mais voilà la clef de la névrose de Christophe, il n'est pas motivé, donc il n'aime pas les enfants, donc il n'a pas été aimé par les adultes qui l'ont accompagné.
Quand est-ce qu'on va faire faire des tests psychologiques aux personnes qui s'occupent des enfants ?
Les adultes comme Christophe sont aussi dangereux que des pédophiles, ils ne peuvent rien transmettre de profondément humain, ils sont toxiques pour les enfants. Les enfants on besoins d'être accompagnés par des adultes plus engagés et motivés qu'un instituteur qui fait tout au plus son travail correctement et c'est tout.

et Le bateleur 2 qui ajoute cette très belle remarque :


Pourtant, si mon médecin me dit la même chose je ne sais pas si je continuerais à le voir
("je vous soigne : Je fais mon travail et c'est tout. Sans grande motivation en plus. Correctement, je pense, sans plus")
et pourtant, je ne lui demande pas de me faire la bise


et la dernière réponse de Lomer est assez piquante aussi :


- Les mentalités chez les enfants ont changé, je vous assure.

Sans blagues ?... Vous m'en apprenez de belles !...

- Dernièrement une enfant faisait le pitre. Je me suis approché d'elle et j'ai pincé délicatement sa joue. Sans intention de faire mal, pour lui faire une remarque...

J'avoue que je me vois mal en train de pincer la joue d'un élève... ça ne fait absolument pas partie de mes gestes naturels...

- Un autre enfant m'a immédiatement dit !: "Vous la connaissez ?" Elle est de votre famille ?" rép : Non. Alors, pourquoi vous lui faites cela ?

J'essaye d'imaginer la scène... et je n'arrive pas à trouver ce geste très naturel !

- Je dois dire que j'ai été bien surpris de la réaction de ce garçon ? Etait-ce de la provocation (3e année primaire), de la jalousie ?

Pas d'autre(s) alternative(s) ? Vraiment ?

- Il faut dire aussi qu'une cassette vidéo a été montrée aux enfants de toutes les écoles en Belgique (distribuée par la Communauté française) juste après l'affaire Dutroux pour les sensibiliser à un truc du genre : Mon corps.. c'est mon corps ! des livres sur le sujet distribués à grande échelle gratuitement ont été abordés dès la maternelle !

Même chose de ce côté de la frontière.

- Autant être prévenu, les mentalités chez les enfants ont changé: (moi.. c'est moi !).

Oui... et alors ?

- Jamais je n'ai reçu un bisou

ça m'étonne pas... à vous lire, je n'ai, personnellement, aucune envie de vous faire des bisous clin d'oeil

- Jamais je n'ai senti la moindre préférence pour l'un, ni pour l'autre...

Vous déviez complètement à nouveau...

- Les mamours, c'est le rôle des parents.

Vous n'avez donc toujours pas (re)lu la pétition...

- Bon, les stagiaires se laissent faire.. souvent c'est pour qu'on note qu'il y a un bon contact avec les enfants.

Elles vous l'ont dit ou, une fois encore, c'est votre interprétation des choses tellement votre malaise à tout contact physique avec un gamin vous fait délirer ?

- Je fais mon travail et c'est tout. Sans grande motivation en plus.

C'était pas la peine de le préciser : je crois que ça saute aux yeux de tous vos écrits... mais si vous n'aimez pas ça, n'en dégoûtez pas les autres...
Allez... bonne continuation quand même... feriez mieux de juste vous occuper de vos ordinateurs et de caresser leurs souris...


Mort de rire

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